Les Quatre Vallées
Autrice : Laure Rollier
179 p.

Six histoires différentes mais unies par un lien invisible.
Seule Victoire détient la vérité.
Mais celle-ci est parfois beaucoup trop difficile à accepter. Surtout pour elle.

Un roman un peu particulier pour elle. C’est son tout premier. Il a connu plusieurs vies. Et il arrive ici dans sa version la plus aboutie. J’espère que vous serez au rendez-vous pour faire la connaissance de Victoire et de ses patients.
Ce printemps, alors qu’elle finissait la suite d’un de ses romans qui a connu un beau succès, elle a eu un moment de doute. Un moment de remise en question. Alors, elle a ressorti ce roman et l’a retravaillé, réécrit. Avec la force de son écriture d’aujourd’hui. Elle a retrouvé ses personnages, a renoué avec eux, les a réinventés. Leur a insufflé vie à nouveau. Leur donnant une nouvelle fois la parole, leur donnant une nouvelle dimension. J’y ai retrouvé les émotions, les personnages, la trame. Mais j’y ai aussi trouvé une plume plus confiante, plus forte, plus riche.
Je ne m’interdis pas d’envisager une vie qui ne m’est pas destinée.
Pourquoi donc poser des portes que l’on ne peut pas pousser ?
J’ai dans les mains tout ce que le monde a bien voulu me donner, mais
dans la tête tout ce qu’il pense pouvoir se garder.
Victoire est thérapeute dans un hôpital. Elle sera le lien qui reliera tous les autres personnages, tous les récits qui vont se croiser entre ses pages. Victoire est toujours là pour tendre une main, écouter, guider, orienter les autres. Une femme qui perd son père, un fils et une mère fatiguée, un marié indécis, un veuf…
Au fil de leurs histoires, on les voit se croiser, se frôler, parfois même s’adresser la parole de loin. Mais toujours toujours : la présence de Victoire. Elle est thérapeute. C’est son métier mais on voit vite qu’elle va bien plus loin que le simple cadre de son métier. On sent qu’elle est impliquée d’une façon émotionnelle avec chacun d’entre eux, voire personnelle. Mais lequel ? et pourquoi ?
Au fil des différentes intrigues qui s’emboîtent peu à peu, on se questionne, on s’attache, on croit comprendre et le récit du personnage suivant remettra les choses en perspective.