Belle
Titre original : Beauty
Autrice : Robin McKinley
trad. de l’anglais (Etats-Unis) par Sophie Dalle
475 p.
Pocket, 2012


Il serait en France la première fois en 1740, sous le plume de Mme de Villeneuve. Mais il connait vraiment du succès quelques années plus tard (en 1756) avec la version de Mme Leprince de Beaumont.
A notre époque, le conte sera adapté en film (par Jean Cocteau notamment), en pièce de théâtre, en chanson, ou encore en dessin animé, par Disney notamment. C’est d’ailleurs mon Disney préféré et sans doute aussi un de mes contes favoris, autour des thèmes de l’amour et de la rédemption.
Robin Mckinley, qui nous intéresse aujourd’hui, a proposé sa version de ce conte : Belle, en 1978. Ce n’est pas récent mais tout comme le conte originel, il continue de vivre sa vie, avec des rééditions fréquentent. Celle-ci est la dernière en date, et je crois qu’il s’agit de ma couverture préférée.
Je me suis donc plongée avec délectation dans la découverte de cette version. Ici, Belle n’est pas belle. Ni par le prénom, ni par le physique. Elle se nomme Honneur. Mais n’aimant pas trop ce prénom, elle s’est rebaptisée Belle alors qu’elle n’était qu’une enfant. Malheureusement pour elle, l’adolescence ne s’est pas adaptée à son nouveau nom, selon elle.
Elle a des sœurs. Toutes trois vivent avec leur père dans un port. Alors que ce dernier fait faillite, ils ont l’occasion de repartir à zéro à plusieurs lieux de là. Le père redevient menuisier, et les filles vont devoir apprendre à tenir une maison, elles qui étaient habitués à un certain standing, avec des domestiques. L’adaptation n’est pas facile mais elle se fait. Lors d’un voyage quelques temps plus tard, le père se perd dans la forêt, réputée enchantée. Et en effet, elle l’est vraiment.
Elle a des sœurs. Toutes trois vivent avec leur père dans un port. Alors que ce dernier fait faillite, ils ont l’occasion de repartir à zéro à plusieurs lieux de là. Le père redevient menuisier, et les filles vont devoir apprendre à tenir une maison, elles qui étaient habitués à un certain standing, avec des domestiques. L’adaptation n’est pas facile mais elle se fait. Lors d’un voyage quelques temps plus tard, le père se perd dans la forêt, réputée enchantée. Et en effet, elle l’est vraiment.
– Je vous épargne à une condition : c’est que vous me donniez l’une de vos filles.
(…) Si elle vient ici, il faudra que ce soit de son plein gré, parce qu’elle vous aime suffisamment pour vouloir vous sauver la vie… Il faudra qu’elle ait du courage, aussi, pour accepter de se séparer de vous.
Pour échapper à la mort… et à la Bête, il promet d’envoyer une de ses filles à sa place. Ce sera Belle qui se portera volontaire. Sur place, elle découvrira un château empli de magie. De la vaisselle qui s’anime seule, des habits qui apparaissent comme par magie, son cheval pansait, des couloirs qui amènent, jamais par le même chemin, à l’endroit que l’on désire… et bien évidemment la Bête. Belle, d’abord craintive, va apprendre à le connaître, à lui faire confiance. Le temps passe, et elle s’attache mais les siens lui manquent…
Cette Bête ne m’effraie pas. Pour aimer tant les roses, elle ne peut être à ce point méchante.
Le Belle de Robin McKinley est autant teinté de merveilleux que le conte originel. On y retrouve la magie, les personnages clés, avec des variantes, des libertés mais toujours le même message : aller au-delà des apparences, et avec une écriture modernisée, qui ne se démode pas plus de quarante ans plus tard. Cette version est enrichie en romantisme, en enchantement.
Et bien sûr, on y retrouve la fameuse bibliothèque… avec une petite nouveauté magique très intéressante ! Nombre d’entre nous lecteur aimerait avoir cette version-là de la bibliothèque de la Bête !
Je souris, oubliant la galerie des portraits, et pénétrai dans la bibliothèque.
Elle aurait pu contenir la maison que nous avions à la ville. Jamais de ma vie je n’avais vu autant de livres.
– Il y en a jusqu’au plafond ! m’écriai-je. Comment les attraper ?
Une réédition de la version de la Belle et la Bête signée Robin McKinley : une version romantique et enchantée !
Tu es la seconde personne que je découvre enchantée par cette réécriture qui me tente de plus en plus. Merci pour ton retour !
Oh dis donc, je ne me souviens pas de la bibliothèque dans cette version de l’histoire ! Il va falloir que je relise « Belle » 😉
Je peux aussi te rafraîchir la mémoire mais pas par ici pour pas spoiler! 😛
Avec plaisir ! Je ne sais pas si tu préfères IG, Twitter (@malecturotheque) ou par mail : malecturoque [a] gmail.com 😊
Je t’ai envoyé un petit message sur Instagram! Et je me suis abonnée en même temps à ton compte que je pensais déjà suivre! 🙂