Wonder woman : Warbringer
Auteure : Leigh Bardugo
585 p.
Bayard, 2017


Diana sautillait derrière la ligne de départ, les muscles des mollets comme deux arcs bandés, en ressassant ces quelques mots qui lui avait soufflés sa mère.

Leigh Bardugo dont le talent d’auteure n’est plus à prouver (Six of crows, Grisha) s’attaque ici à la mythique héroïne Amazone. Diana n’est encore qu’une jeune femme de dix-sept ans. Elle est en plein apprentissage de la vie et est encore loin d’être la Wonder woman que le connaîtra plus tard.
Diana vit sur l’île des Amazones, Themiscryra. Elle et ses soeurs sont coupées du reste du monde, isolées, protégées même si elles sont au courant de ce qui se passent au-delà des limites grâce aux livres notamment. Diana est la seule à ne pas avoir connu l’extérieur. Elle est née de la terre, telle que l’a voulu sa mère. Elle a du mal à trouver sa place, à l’impression qu’elle doit encore plus prouvé que les autres sa valeur. On se rend compte très vite que Diana est quelqu’un de fier et de déterminé. Ce qui l’a rend un peu hautaine par moment.
Quand un bateau explose au large, son instinct la pousse à aller voir et elle va sauver et ramener une humaine sur l’île. Et c’est le début d’un engrenage fatal. Car cette humaine, Alia, n’est rien d’autre qu’une Warbringer, une descendante d’Hélène de Troie. Et quand une Warbringer est là querelles et rancoeurs sont exacerbées. Et à chaque naissance d’une Warbringer une guerre éclate souvent. Dès qu’Alia pose un pied sur l’île, les Amazones commencent à en ressentir les effets, à tomber malade. Diana, grâce à la Pythie, prend la mesure de son geste mais refuse de tuer Alia. Elle voit là l’occasion de briller aux yeux des siens, de devenir une héroïne. Alors elle fonce vers son destin : libérer les descendantes d’Hélène de leur malédiction. Mais ça sera loin d’être chose aisée! Même pour une personne à la force surhumaine comme Diana.
Diana et Alia vont alors retourner à New York dans un premier temps puis leurs pas les mèneront en Grèce. Diana et Alia ont deux caractères complètement différents, mais une complicité se noue très vite en elle. Elles sont toutes les deux assez vives d’esprits et doivent faire face à leurs découvertes. Diana est combative, déterminée, confiante en elle (quoique par moment sa carapace se fendille…). Alia est plus spectatrice. Il faut avouer qu’elle apprend beaucoup de choses déstabilisante sur elle et sur son entourage. Et je trouve qu’elle prend connaissance de tout ça sans trop paniquer. C’est dur à accepter évidemment mais cela explique tellement de chose autour d’elle. J’ai vraiment aimé ce personnage qu’elle l’ont voit vite évoluer sous nos yeux, par la force des choses. Elle nous surprend et se surprend elle-même. Diana aussi change sous nos yeux. Elle reste déterminée et fonceuse mais petit à petit elle s’attache à Alia mais aussi aux autres personnages (Théo et Nim que j’ai adoré!) qui formeront leur équipe pour cette aventure. Elle s’ouvre aux émotions. La Diana froide du début sera loin à la fin de cette périlleuse épopée!
Ce que j’ai énormément apprécié aussi dans ce récit c’est la façon dont l’auteure, Leigh Bardugo, s’approprie la mythologie grecque, la modernise et lui redonne un nouveau souffle. On ne s’ennuie pas une seule minute au cours de notre lecture. On passe de rebondissements à des scènes explosives, les émotions sont palpables. Tout va vite dans ce récit. On est pris dans le tourbillon comme le personnage d’Alia. Pas le temps d’analyser, il faut foncer. Le temps presse et le compte à rebours est lancé!

Je ne suis pas certain de l’utilité de ce roman sachant que j’ai quasiment tous les comics concernant les origines du personnage 😀
Je voyais pas du tout le roman comme ça mais ça m’intrigue encore plus !
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