Autrice : Sophie Henrionnet
Illustratrice : Mathou
220 p.
Delcourt, 2018
Au décès de sa soeur, Anouk, trentenaire parisienne, devient la tutrice de Colette, sa nièce de 7 ans. Alors que la jeune femme craint de se faire dévorer par cette responsabilité imprévue qui bouleverse son quotidien, la petite fille bouscule toutes ses certitudes.
Et puis Colette… une BD sensible signée Sophie Henrionnet et Mathou. J’avoue que le dessin de Mathou, dont j’aime beaucoup les dessins d’humeur, n’est pas pour rien dans mon choix de lecture. Et puis le personnage principal, Anouk, est bibliothécaire… Deux bonnes raisons (pour moi !) d’ouvrir cette imposante BD (et oui elle fait 220 pages quand même!).
Anouk a la trentaine et travaille dans une bibliothèque parisienne. Elle a la chance de travailler avec une collègue exemplaire… qui est le stéréotype même des bibliothécaires poussiéreuses à chignon et qui ont pu faire fuir nombres d’usagers des bibliothèques…. Heureusement de nos jours, on ressemble plus à Anouk!! 😛 Bref, Anouk est à son boulot quand elle reçoit un coup de téléphone : une terrible nouvelle… sa sœur vient de mourir. Son quotidien va en être chamboulée car elle découvre que sa sœur la désigne comme tutrice légale de sa fille Colette. L’angoisse monte chez Anouk qui n’a jamais voulu d’enfants et qui ne connaît pas du tout cette nièce… car sa sœur et elle avaient perdu contact depuis une dizaine d’année. Mais parfois la vie, même avec la pire des épreuves, nous réserve de jolies surprises et provoque de beaux changements…
Sophie Henrionnet et Mathou nous offrent une bande dessinée très touchante. Colette est adorable et on ne peut que tomber sous son charme. Elle est très futée pour son âge et paraît d’ailleurs sur quelques planches plus grandes qu’elle ne l’est réellement (sans doute volontairement). Anouk est elle aussi attachante : par son envie de bien faire les choses, par ses doutes, ses craintes… Elle est dans une situation délicate, qu’elle n’a pas choisi et elle essaie de trouver la meilleure solution pour tout le monde. C’est un tournant dans sa vie personnel ainsi que professionnel qu’elle est en train de vivre sous nos yeux.
En parlant de « yeux », on ne peut que remarquer les regards très expressifs des personnages croqués par Mathou. Par ses dessins et ses couleurs, elle ajoute au dynamique du récit et des mots de Sophie Henrionnet. La BD déborde de vie et d’énergie. On rit et on est ému par ce duo inattendu. Il y a beaucoup de douceur dans cette histoire.
Je suis tombée sous le charme de cette histoire et j’aimerais beaucoup retrouvé Anouk et Colette dans la suite de la nouvelle vie qui commence pour eux.
oui! Tout simplement!
J’ai beau lire de belles choses sur cet album, il ne m’attire pas… Je me suis lassée de ce genre de graphisme je crois…
Ah, je viens de l’acheter pour le boulot. Je vais donc la lire bientôt ! 😉
chouette! 🙂
Cela fait plusieurs fois que je vois passer cette BD sur la blogosphère littéraire et elle me semble vraiment chouette 🙂
Le dessin est un peu léger.
A emprunter mais pas à acheter…
Déjà repéré ! Tu confortes mon envie de découvrir cette BD.
Elle a l’air si mignonne cette Colette ❤
oh que oui ❤
Je serais prête à l'adopter moi aussi! ^^
MMMM pourquoi pas même si justement j’aime Mathou pour ces scénettes… A voir sur du long
le scénario n’est pas d’elle à la différence de ses dessins d’humeur 😉
je suis bien tentée 🙂
je suis sûre que ça te plaira !
Le scénario est assez classique mais tu es convaincante alors pourquoi pas !
Cette BD a tout pour me plaire.
Pingback: C’est lundi, que lisez-vous? #393# |
Très envie de la lire après l’avoir vu passer plusieurs fois lors des mercredis BD !
Pourquoi pas, à l’occasion, une jolie entracte.
Un album qui me plairait sans nul doute!
Le scénario me fait penser au beau film « Le goût de la vie » avec Catherine Zeta-Jones
je ne peux pas te dire je n’ai pas vu ce film
Il me fait de l’oeil depuis un moment celui-ci !
J’avais déjà noté cet album qui devrait bien me plaire !!
Je ne suis pas du tout fan du dessin mais le scénario a l’air touchant.
Pingback: Qui veut la peau d’Anna C. ? Sophie Henrionnet |