Écrivaine, physicienne et artiste, Blandine Pluchet nous invite à l’accompagner dans ses marches en pleine nature au plus près de ses sensations, de ses émotions et de ses voyages intérieurs. Chemin faisant, elle nous prend par la main pour nous dévoiler les liens formidables qui existent entre le vivant et l’Univers, son histoire et celle de la vie sur Terre, si riche et si fragile à la fois.

Si vous me suivez régulièrement, vous avez déjà pu découvrir cette merveilleuse collection « Marcher avec » des éditions Salamandre.

Pour vous la présenter, si vous ne la connaissez pas encore, il s’agit d’une collection qui a pour ambition de faire cheminer le lecteur dans la nature, au côté de personnalités de monde de la littérature, mais aussi du monde de l’écologie, du sport ou comme ici des sciences. L’auteur nous conte sa façon intime d’appréhender la marche, les sensations et les émotions que cela lui procurent.

Dans ce nouvel opus, j’ai découvert le regard d’une physicienne. Et je crois bien que sa vision, et surtout le partage qu’elle nous en fait ici est mon préféré de la collection.

Blandine Pluchet est physicienne, écrivaine, conférencière et artiste. Et on ressent ici tout sa sensibilité artistique et j’ai grandement apprécié.

Elle ouvre cet essai sur une nuit à la belle étoile. Elle aime se réveiller au matin, sentir les premiers rayons du soleil sur sa peau, le silence de la nuit laissant place aux premières agitations du matin. Passionnée par l’Univers, elle partage simplement son rapport avec les étoiles, avec la nature qui nous entoure.

Elle revient dans le passé : jeunesse, adolescence, jeune adulte… et la façon qu’elle a eu de « sentir la nature », façon qui n’a cessé de changer, de muter à travers son parcours personnel. Et il est vrai qu’avec le temps, notre rapport avec l’extérieur change, selon notre humeur aussi.

Blandine Pluchet aime pouvoir facilement s’évader de chez elle, aller se ressourcer, retrouver son calme aussi parfois, auprès de la nature et en particulier au cœur de la forêt. Sentir les odeurs, percevoir les bruits, percevoir la vie qui palpite au cœur de cette forêt, à différents moments, de jour comme de nuit.

Si j’aime marcher pieds nus, c’est peut-être parce que j’aime toucher l’Univers de mes orteils pour y lire mon histoire, comme j’aimerais lire dans la mémoire de la matière qui me constitue.

Dans la même collection :

Tu marches, il marche, vous marchez… moi, je cours de Marie Dorin
Vers la beauté, toujours ! de Pascal Dessaint
La Leçon du brin d’herbe d’Olivier Bleys
à paraître :
L’Appel du volcan de Claude Marthaler (en librairie en avril 2021)