Jamais tu ne me quitteras
titre original : Never let you go
Autrice : Chevy Stevens
trad. de l’anglais (Canada) par Philippe Vigneron
445 p.
Lindsey a refait sa vie sur une île proche de Vancouver. Voilà dix ans, la jeune femme avait pris la décision de fuir avec sa fillette un mari qui, sous une apparence d’homme idéal, lui faisait vivre l’enfer.Aujourd’hui, Lindsey a la sensation d’être suivie et espionnée jusque chez elle – comme autrefois. Pour elle, ça ne fait aucun doute : Andrew, son ex-mari – sorti depuis peu de prison – veut se venger.
Andrew, lui, prétend qu’il a changé. Sincère repentance ou manipulation machiavélique ?
L’enfer recommence ! Et ses flammes vont tout dévaster…
Le temps pressait. Il m’attendait à la plage, et il devait déjà compter chaque minute. Je me rafraîchis le visage, laissai l’eau ruisseler sur mon cou et ma chemise. Je me scrutai dans le miroir. Tentai de me rappeler comment sourire pour ne pas avoir l’air terrorisée, détendis les muscles autour de mes yeux, essuyai du doigt les traces du mascara. J’aurais beau lui expliquer de toutes les façons possibles que je n’avais pas flirté avec cet homme, je pourrais aussi bien hurler face à l’océan.
Son premier roman publié en France, Séquestrée, a marqué ma vie de lectrice. Encore aujourd’hui, il fait partie de mes « lectures qu’on n’oublient pas » et je le conseille très très souvent. Alors j’attends toujours avec impatience le moment où j’ouvrirai à nouveau un nouveau roman de Chevy Stevens. Et comme à chaque fois la magie de son écriture a opéré sur moi. Je me suis dit « allez je lis le début pour voir un peu »… et trois heures plus tard je l’avais terminé sans voir le temps passé…Tout son visage parut brusquement se fissurer, prendre une nouvelle apparence. Celle du véritable Andrew. De l’homme que personne ne voyait à part moi.
J’avais fini par me convaincre qu’il ne me ferait jamais vraiment mal, qu’il n’irait pas jusqu’à la violence physique, que quelque chose en lui l’en empêcherait. Il m’aimait. Mais à présent, je ne pouvais plus me mentir. Ça se reproduirait.
La prochaine fois, ce serait peut-être une bousculade contre un meuble, ou il me pousserait dans les escaliers – quelque chose dont il pourrait m’attribuer la responsabilité. Ensuite… Quand surviendrait la première gifle ? Le premier coup de poing ? Un os cassé ? Et combien de temps avant qu’il perde de nouveau contrôle et se jette sur moi pour m’étrangler ?
Un thriller psychologique au thème pas forcément novateur mais mené par la plume de Chevy Stevens envoûtante et captivante : on en redemande !!
Il faudrait que je me décide à lire les romans de cette autrice…
Oh oui! il le faut!! 😉
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