La Vie secrète des arbres : ce qu’ils ressentent, comment ils communiquent
titre original : Das geheime Leben der Bäume. Was sie fühlen, wie sie kommunizieren, die Entdeckung einer verborgenen Weit
Auteur : Peter Wohlleben
trad. de l’allemand par Corinne Tresca
Lu par Thibault de Montalembert
7h06
Il y a un Wood Wide Web comme il y a un World Wide Web! Par leurs racines mais aussi par leurs feuilles et par le pollen qu’ils émettent, bouleaux, épinettes, sapins, érables, pins ou trembles communiquent entre eux.
C’est du moins l’une des étonnantes constatations du garde forestier Peter Wohlleben, dont le livre sensible et plein d’intuition nous révèle un monde bien caché.
Étant donné que l’évolution nous a très tôt coupés du monde végétal, il nous est aujourd’hui plus difficile de comprendre les plantes que les animaux. L’auteur nous invite à renouer avec nos forêts anciennes où pullule une vie très mal connue. Il nous apprend que les arbres possèdent un sens du goût, s’entraident, respirent, réussissent à vivre des centaines voire des milliers d’années… La vie secrète des arbres change notre façon de voir les forêts. « On ne peut plus les abattre sans réfléchir et ravager leur environnement en lançant des bulldozers à l’assaut des sous-bois », soutient Peter Wohlleben.
La Vie secrète des arbres de Peter Wohlleben (extrait, lu par Thibault de Montalembert)
Mais pourquoi les arbres ont-ils un comportement social, pourquoi partagent-ils leur nourriture avec des congénères et entretiennent-ils ainsi leurs concurrents ? Pour les mêmes raisons que dans les sociétés humaines : à plusieurs la vie est plus facile ? Un arbre n’est pas une forêt, il ne peut à lui seul créer des conditions climatiques équilibrées, il est livré sans défense au vent et à la pluie. A plusieurs, en revanche, les arbres forment un écosystème qui modère les températures extrêmes, emmagasine de grande quantité d’eau et augmente l’humidité atmosphérique…Pour maintenir cet idéal, la communauté doit à tous prix perdurer.
Une poignée de terre forestière contient plus d’organismes vivants qu’il n’y a d’êtres humains sur Terre.
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